Cher·ères adhérent·es,
nous sommes heureux de vous annoncer le lancement du média le plus simple et le plus évident qui soit ; la « Lettre aux adhérent·es ». Adeptes de l'IA et des mondes connectés, cela ne devrait pas vraiment combler vos attentes. Nous vous proposons simplement une double page à lire chaque mois dans votre boite mail et rédigée par l'un·e d'entre nous, pas ouf comme révolution numérique...
L'URCA a été créée officiellement le 10 juin 2025.
C'est pourquoi chaque 10 du mois nous vous tiendrons informé·es de ce qui s'est récemment passé ou se passera bientôt autour de notre activité et des Collectifs et Organisations partenaires avec qui nous travaillons. Cette première lettre est l'occasion de vous rappeler quelques points essentiels au fonctionnement de l'URCA dont vous êtes les acteurs. Vous avez tous·tes reçu 4 documents qui actent et détaillent la création de l'URCA :
• les Statuts
• la Charte
• l'Organisation
• l'État des Lieux et Perspectives
Si vous n'en disposez pas encore ils vous seront adressés sur simple demande. N'hésitez pas à vous en saisir et à nous faire des retours. Il est indispensable que vous soyez informé·es de notre fonctionnement et de vos moyens d'action. Et de la Charte à laquelle vous avez implicitement accepté de souscrire en vous impliquant à nos côtés. Ces documents sont ce qui définit à la fois vos droits et vos engagements. Notre État des Lieux par exemple n'a d'intérêt que s'il est approuvé par nos adhérent·es et surtout s'il se nourrit de vos diverses propositions. Vous avez la liberté de vous exprimer et d'agir au sein de l'URCA. De manière générale, toute question que vous vous posez, toute suggestion ou revendication peut nous être adressée à l'adresse suivante :
union.rippeurs@gmail.com
Nous sommes déjà plus de 60 adhérent.es et c'est au nom de tous·tes que nous avons entamé des actions concrètes avec différents partenaires, Collectifs et/ou Organisations syndicales.Cette première lettre est destinée à vous informer sur ces différentes actions, parmi lesquelles celle qui centralise pas mal de nos efforts aujourd'hui, à savoir un « État des Lieux de la Décoration », initié par l'ADC (Association des Décorateurs de Cinéma), autrement dit les Chef·fes Décorateur·rices. Mais avant de vous en détailler le contenu, il est indispensable d'en rappeler l'origine grâce à un bref mais nécessaire historique de la situation. Si l'ADC a choisi d'initier cette consultation, ce n'est pas par hasard. Ce n'est pas non plus une action réfléchie et qui s'inscrit dans le temps long. C'est une réaction à des alertes récentes et répétées quant au malaise qui s'est installé à différents postes et sur différents projets au sein de la Déco. C'est parce que des êtres humains sont arrivées à un niveau de saturation, de déception et de mal-être qui impliquaient parfois directement leur hiérarchie qu'il est devenu urgent de réfléchir ensemble aux actions à mener rapidement pour inverser cette tendance et rétablir durablement de meilleures conditions de travail.
Aujourd'hui l'URCA est au cœur de cette réflexion, y participe avec les autres Collectifs du département Décoration, en lien avec le MAD, les Organisations syndicales telles que le SPIAC ou le SNTPCT, et en concertation avec les Collectifs des autres départements lorsque cela est nécessaire. Cela implique des réunions à l'initiative de certains partenaires auxquelles nous assistons (MAD, SNTPCT...) mais surtout des rencontres organisées par l'ADC elle-même, qui reçoit d'abord chaque Collectif de manière isolée, pour que nous puissions ensuite élaborer collectivement une synthèse de nos travaux, lors de réunions transversales. Le but étant de déboucher sur des propositions claires et que chacun s'engage à œuvrer pour un véritable changement. Les discussions sont engagées, nous sommes à la fois satisfaits d'être dans un dialogue qui se veut constructif, mais nous restons très vigilants sur la nécessaire transparence et l'instauration d'un climat de confiance qui doit régner entre tous les acteurs de cet État des Lieux, sans qu'aucun ne soit ni oublié, ni en position de domination, tant dans la méthode que dans les décisions à venir. Une première réunion a eu lieu avec l'ADC, certains d'entre vous étaient présents. Comme cela a été fait précédemment, vous serez informé·es des prochaines réunions. Ce jeudi 13 novembre, nous rencontrerons des membres du CERF (Collectif des Ensemblier·ères et des Régisseur·euses d'extérieurs Français·es), avec qui nous sommes en dialogue permanent.
L'URCA s'engage pleinement afin que nos conditions de travail s'améliorent et que le droit soit respecté par tous·tes et pour tous·tes.
Merci pour votre soutien !
Le Bureau de l'URCA